Nouvelle playlist #LeDouxDimanche pour une pause dominicale. Aujourd'hui, on se lance dans une journée tranquille avec de l'électron chill.
Le guide Noisey des questions à ne jamais poser en interview © |
Rires. Je ris du fait que l’on soit encore limité à faire la distinction entre hommes et femmes tels des prépubères découvrant leur sexualité. Je ris beaucoup, mais je m’attriste aussi, de devoir trop souvent répéter que mettre en avant la constitution de l’entre-jambe des artistes est loin d’être des plus pertinents. Car oui vagin et musique ne sont pas incompatibles. Une tâche loin d'être évidente dans un monde où l’on doit se positionner forcément pour ou contre le féminisme.
On ne vous apprend rien en disant que la femme était considérée comme le sexe faible et n’avait en rien les mêmes droits que son alter ego masculin. Ce clivage sociétal s'est répercuté dans de nombreux domaines. L'art n'y a pas échappé.
A l'époque médiévale ''les musiciennes étaient encore plus que les autres femmes soumises à la domination masculine et à la misogynie ambiante. Si elles étaient professionnelles, leur métier était volontiers assimilé à celui de prostituée ou de courtisane, et la réprobation générale qui s'exerçait à leur encontre, les empêchait en particulier de rentrer à l'église et de communier. Les femmes, moins encore que les hommes, n'avaient pas accès à l'éducation. Quelques femmes, néanmoins, nées dans des familles riches et ouvertes d'esprit, recevaient une éducation très complète'' (propos extraits du site RadioFrance Musique). Cette situation perdura de longs siècles durant. C'est au XXième siècle avec la popularisation de la musique, l'émancipation de la femme et l'accès véritablement aux loisirs que les femmes commencent à prendre part de manière significative au monde de la musique. De nos jours la filière musicale, et l'ensemble des domaines artistiques, sont accessibles à tous, mais la musique reste toutefois un univers relativement masculin. (cf. tableau ci-dessous).
On se dit que de nos jours ça va mieux, la team des culottes prend de l'ampleur face à la team caleçons. Et bah pas tant que ça. On peut prendre l'exemple de l'électro qui est à son apogée depuis une bonne décennie, que l'ensemble de la populace tous sexes confondus en est un fervent amateur, et cela semble suffisamment récent comme nouvelle vague musicale pour que l'on y imagine un certain investissement des femmes. Toutefois, on pourrait y voir une raison, qui bien qu'insuffisante, tient la route (si, si !). Depuis un bout de temps le chromosome XY a le monopole dans les domaines touchant à l'informatique, pas si étonnant donc qu'il y ait des répercussions dans une sphère musicale ancrée dans les nouvelles technologies.
Bien qu’on le veuille au plus profond de nous et qu’on fasse tout pour, nous ne pouvons pas faire comme si nous étions asexués. Il est dur de se battre quand l'industrie utilise la femme comme objet sexuel. Ce n'est pas nouveau je vous l'accorde, mais ça perdure depuis trop longtemps pour qu'on ne puisse y rester insensible. Cette culture hip-hop, rap US, on l'aime. Là où le bas blesse, c'est quand les grosses majores ressentent le besoin irrépressible de faire un focus sur un 90D et un cul à la Kardashian à longueur de temps dans leurs clips. Phénomène qui se généralise ne touchant plus seulement la représentation imagée, mais bien le cœur de certains titres à travers des paroles dégradantes. Une hypersexualisation du corps féminin amplifiée par l'utilisation nouvelle des médias où tout propos doit être imagé, où l'on voit la musique presque plus qu'on ne l'écoute.
Extrait de Konbini - Quelle place pour les femmes dans l'électro ? |
Tu m'étonnes que certaines qui se lancent dans la musique se sentent obligées de dégainer l’étendard féministe afin de réclamer un peu de considération.
Mais parfois le féminisme exaspère face aux proportions qu'il prend.
Battons-nous pour la parité, certes c'est légitime et même essentiel, je vais pas vous refaire le
discours, vous le maîtrisez déjà. Rien ne sert de faire la morale aux festivals
n’ayant pas assez de boobs sur leurs progs. On ne peut pas, on ne doit pas,
appliquer un ratio vagin/pénis à tout. Non on n'instaurera pas un système de discrimination positive, sorte de quotas aux festivals.
La musique doit rester l'unique critère de sélection des programmateurs et non la composition du groupe.. Douce impression d'enfoncer des portes ouvertes en disant-cela haha.
La musique doit rester l'unique critère de sélection des programmateurs et non la composition du groupe.. Douce impression d'enfoncer des portes ouvertes en disant-cela haha.
Les loisirs sont accessibles à tous. La culture est accessible à tous. L’art est accessible à tous. Alors pourquoi vous ne vous bougez pas mesdemoiselles ? Car si les progs sont essentiellement masculines, c’est en grande partie parce que la gratte et la batterie vous les délaissez. Même le piano, vous pourriez en faire sur scène, un bon synthé, des potes qui jouent un peu aussi, et hop plus qu’à vous déhancher et vous éclater dans les salles sombres où il fait si bon.
L'art, le jugement esthétique, en ce qu'il a de qualitatif, n'est-il pas au-dessus de ce ramassi de conneries. Si la musique est bonne, à quoi bon rabaisser son jugement à la
bassesse de cette distinction.
J'ai cette tendance à traîner sur internet et particulièrement sur Youtube et SoundCloud. J'aime bien. De cette façon je passe le temps et en même temps je découvre des musiques sympas. Ces musiques sympas, je les trouve sur des comptes musicaux et comme je suis d'humeur sympathique je tiens à les faire partager.
1. The Sound You Need
Si vous suivez un peu les nouvelles sorties électro, vous devez sans doute déjà connaître ce compte. Sinon je vous recommande vivement cette chaine youtube parce que la qualité du son est garantie. Ces playlists sont parfaites pour chiller et découvrir les nouveaux sons de la scène électro. En plus, si vous êtes un peu curieux et si vous appréciez un petit remix, je ne doute pas que vous pourriez trouver votre bonheur.
2. Roche Musique
Roche Musique c'est le compte SoundCloud de l'électro chill. Roche Musique c'est le label de FKJ, Darius, Crayon, Zimmer et bien d'autres. Ce sont des playlists parfaites pour se poser. C'est aussi les derniers titres de leurs protégés en avant première. Ce compte c'est une pépite pour tous les amateurs.
3. Konbini
Konbini, c'est avant tout un journal web et pourtant eux aussi excellent dans l'art de faire des playlists. Vous pouvez y retrouver de tout les styles : hip hop, électro, rock... Par exemple dernièrement, en hommage à David Bowie, une playlist de reprise lui a été consacrée. Je peux vous dire que certains morceaux valent le détour tout comme ce compte.
4. Too Future
Je vais pas vous rabâcher les oreilles, c'est le même topo, un compte de musique électro qui fait du bien à nos oreilles. C'est comme un voyage agréable en covoiturage, je recommande.
5. DOWSE
Pourquoi ? Parce qu'ils sont tout petit et qu'ils méritent plus d'attention. Malgré leur nombre inférieur de followers comparé aux autres, la qualité est comparable. Maintenant il ne reste plus qu'à vous lancer dans la découverte de ce monde du label DOWSE.
Bonus ❤️
Nous aussi on a un compte SoundCloud où on repost des musiques sympas et on fait des playlists pour ton bon plaisir. Avec tout l'amour que je porte.
L'I.BOAT est un lieu de la vie nocturne de Bordeaux. Comme son nom l'indique c'est un bateau. Un bateau qui comporte une salle de concert, un restaurant, une terrasse chauffée et un pont supérieur. Régulièrement durant la semaine y sont organisés différents événements comme des concerts et même des APÉRO BOAT comme ce vendredi 22 janvier 2016. En effet, c'est le collectif Beau M qui s'est chargé d'organiser cet apéro et je vais vous conter cette soirée.
Mais avant tout qu'est-ce que Beau M ? Et bien, il se revendique comme étant LE premier city guide bordelais entièrement collaboratif et gratuit. C'est donc plein de petites adresses sympathiques répertoriées dans un petit city guide à l'allure plus que sympathique elle aussi (vous pouvez même le commander sur le site de Beau M et il est GRATUIT). And now go ! It's free !
L'apéro commençait à 19h pile. Mais comme par hasard, nous ne sommes pas arrivées à l'heure... C'est pourquoi lorsque nous avons posé le pied sur le bateau la plupart des ateliers touchaient à leur fin. Pourtant, nous avons eu la chance de participer à deux DIY. Le premier se trouve être la personnalisation de tote bag. Nous avons donc pu décorer notre joli sac banane avec de la peinture à paillettes et du papier thermo-collant (ci-dessous de résultat).
Le second atelier auquel nous avons participé fût le nail art. Nous avons découvert une nouvelle façon de pratiquer la décoration des ongles. Pas besoin de pinceau ou même d'essayer de dessiner sachant que tu n'as aucun talent, tu as juste besoin de tampons. Non pas les tampons hygiéniques (ouh la petite blague sortie de nulle part), de petits tampons que tu vas imprégner du dessin que tu auras préalablement choisi et induit de vernis. C'est plutôt facile à utiliser et le résultat est plutôt pas mal. Après à toi de juger !
Enfin, à part ces ateliers DIY, la soirée était animée au son de musiques très entraînantes qui donnaient envie de danser jusqu'au bout de la nuit. On pouvait aussi tout en sirotant un mojito découvrir des stands avec de superbes bijoux, une créatrice de t-shirts et bien d'autres encore. Je vous invite à aller voir en quoi consiste le collectif Beau M et à vous rendre sans hésiter à l'I.BOAT. Vous passerez une super soirée et vous ne le regretterez pas !
Le 21 Novembre dernier, Théo Gosselin, photographe que je suis depuis maintenant 4 ans est venu à Bordeaux pour l'inauguration de son exposition "We drink Gasoline" à l'Ascenseur Végétale. Ce vernissage était un moyen pour la galerie de se mettre en avant pour son ouverture et d'attirer le plus de monde possible, je dirais mission réussi.
C'est par une fin de journée que je qualifierais de glaciale que je me suis rendue en compagnie de deux de mes amies à l'Ascenseur Végétal. L'Ascenseur Végétal est une nouvelle Librairie & Galerie spécialisée dans la photo à Bordeaux au 20 rue Bouquière. J'ajouterai que nous avons eu légèrement du mal à trouver cet endroit car il est caché dans une petite rue perpendiculaire à la place Fernand Lafargue; et nous sommes bordelaise que depuis 3 mois.
Enfin... Arrivées à destination nous entrons dans une galerie bondée de hipsters/bobos en plein admiration devant la qualité de l'exposition. Certains armés de leurs argentines mitraillant ce qui leur paraît vintage ou tumblr. D'autres un verre de blanc ou de rouge à la main cherchant du regard la star de l'événement pour espérer lui adresser quelques mots ou même se faire signer son portfolio tout récemment acheté.
En effet, c'est ce soir là qu'il fallait se présenter et se mélanger à la foule d'amateurs pour y retrouver ses clichés préférés de T. Gosselin. Même pour espérer l'apercevoir. Il était là. Je peux même vous dire que c'est le même que sur les photos. Quand je dis le même c'est une réalité, on ne pouvais pas s'y trompé. Mais je n'avais qu'un catalogue de Maisons du Monde à faire signer je crois que ça aurait un tout petit peu trop tumblr pour lui.
Enfin à part ça, c'est une exposition à voir car comme je le disais plus haut on y retrouve des clichés de son voyage aux Etats-Unis qui a donné le film Goodbye Horses. Mais aussi d'autres qui m'ont particulièrement marqué et que je suis que vous apprécierez de même rien que pour la qualité de l'image.
Au fait si vous ne connaissez pas Théo Gosselin, je vous invite à aller voir sa page Facebook, son Tumblr, et le chercher sur google.
PS : Je suis désolé d'avoir mis autant de temps à vous en parler. La bise
Théo Gosselin 2012 |
Enfin... Arrivées à destination nous entrons dans une galerie bondée de hipsters/bobos en plein admiration devant la qualité de l'exposition. Certains armés de leurs argentines mitraillant ce qui leur paraît vintage ou tumblr. D'autres un verre de blanc ou de rouge à la main cherchant du regard la star de l'événement pour espérer lui adresser quelques mots ou même se faire signer son portfolio tout récemment acheté.
Théo Gosselin New Mexico 2015 |
Enfin à part ça, c'est une exposition à voir car comme je le disais plus haut on y retrouve des clichés de son voyage aux Etats-Unis qui a donné le film Goodbye Horses. Mais aussi d'autres qui m'ont particulièrement marqué et que je suis que vous apprécierez de même rien que pour la qualité de l'image.
Au fait si vous ne connaissez pas Théo Gosselin, je vous invite à aller voir sa page Facebook, son Tumblr, et le chercher sur google.
PS : Je suis désolé d'avoir mis autant de temps à vous en parler. La bise
WEI or DIE va vous dégouter d'aller en weekends d'inté. Cette fiction interactive sortie tout juste hier vous retourne l'estomac en 45 min. C'est pourquoi j'ai décidé de vous faire découvrir ce concept de film interactif sur le web.
C'est France Télévision qui a lancé le projet ce mardi 27 octobre, vous pouvez retrouver le film sur leur site mais aussi sur le webzine madmoiZelle.com. L'idée de tourner un film sous différents points de vue est très intéressant et même super sympa à regarder. Je suppose que cela a dû prendre énormément de temps et franchement félicitation au réalisateur. Ce projet ambitieux, pour le voir il faut cliquer ICI et pour le trailer c'est ICI.
C'est France Télévision qui a lancé le projet ce mardi 27 octobre, vous pouvez retrouver le film sur leur site mais aussi sur le webzine madmoiZelle.com. L'idée de tourner un film sous différents points de vue est très intéressant et même super sympa à regarder. Je suppose que cela a dû prendre énormément de temps et franchement félicitation au réalisateur. Ce projet ambitieux, pour le voir il faut cliquer ICI et pour le trailer c'est ICI.
Je peux vous dire que ça fait un sacré choc. L'idée est de faire vivre au spectateur un weekend d'intégration qui tourne au drame. L'histoire se déroule dans la campagne au sein d'une promo d'école de commerce, en France évidemment, et avant la fin du séjour l'un d'eux est retrouvé mort dans l'étang. La police est donc appelé sur les lieux et confisque tout les moyens de filmer c'est à dire portable, caméra, drone... Et après c'est à vous de jouer, de revivre toute l'histoire. On a la possibilité de changer de caméra et de voir tout les événements qui se passent au même moment.
Je n'ai pas encore fait mon weekend d'intégration mais si je puis donner mon avis, cela fait très peur. Alors je sais que je ne vivrai pas ça mais si un film comme ça a été fait c'est que ce genre de chose arrive encore. En effet, malgré que le fait que les bizutages ont été interdit en 1998, ceux-ci sont en fait maintenant maquillé en weekend d'intégration. C'est vrai, ce film est sans doute légèrement exagéré, les BDE font maintenant très attention car le moindre débordement peut leur porter de grands préjudices mais il faut toujours se méfier. On ne sait pas ce qui se passe derrière les portes.
Il y a maintenant un mois de cela, j'ai émigré à Bordeaux. Au début, j'étais un peu réticente j'avais pas envie de quitter mon chez moi, ma maison, ma ville. Et puis surtout j'avais pas très envie de vivre seule. Mais aujourd'hui je peux vous dire que je ne regrette rien.
Pourquoi être partie d'une ville aussi géniale que Rennes ?
Comment vous dire que je n'ai pas eu trop le choix. Vous savez quand vous devez choisir le chemin de votre avenir professionnel à 18 ans ? Et bien moi, mon troisième choix était Bordeaux et sont DUT Info Com. Je voulais rester dans ma Bretagne natale à manger des crêpes et des galettes mais le sort en a décidé autrement ou plutôt l'Université de Rennes 1 n'a pas voulue de moi. Ils le regretteront quand je serai une communicante hyper reconnue ! Ou pas... Bah oui nous sommes les gens de l'ombre, alors peut-être un jour j'aurais organisé un putain de festival génial mais vous ne le saurez pas. Enfin bref... Me voilà, le 19 septembre 2015, partie pour Bordeaux, la ville du vin et des cannelés.
Carte Blanche odezenne : écoute en avant première du dernier album |
Librairie : rue Ste Catherine |
Je vous souhaite tout le bonheur du monde et vous dis à bientôt dans un nouvel article !
PS : les photos c'est cadeau
Nouvelle playlist #LeDouxDimanche. Nous sommes enfin en mai et l'été se fait sentir malgré que l'on ait pas tous la chance d'avoir du soleil, et j'en parle en connaissance de cause. J'espère tout de même que cette petite playlist vous redonnera la pêche! Et on voit retrouve bientôt avec un nouvel article et une petite playlist un peu spéciale!
La bise à Jean-Mi
Pas content ! Pas content !
Bah alors Pano tu nous en auras fait des frayeurs !
Ton nom résonne dans toutes les bouches ce week-end et l’on se délecte de la prog qui nous attend. Nos affaires entassées rapidement dans un sac à dos, un covoit qui arrive un peu trop en avance (ouais on se sent con d’arriver à l’heure du coup), et c’est parti. L’asphalte défile sous nos yeux – quand on ne dormait pas- pendant pas loin de trois heures (ouais ça bouchonnait). O joie d’arriver à l’hôtel, oui monsieur on ne fait pas dans la demi-mesure mais c’est tellement bien le combo chauffage+lit+douche chaude. Quelques verres de vin blanc (pour une fois qu’on n'a pas oublié le tire-bouchon). Peinture fluo étalée minutieusement, et non phosphorescente on l’aura appris après avoir shaké nos faciès sous les spots bleus en lançant des ‘’Hééé ça se voit ou pas ?’’, et on part à pattes pour le site du Festival PANORAMAS.
Ton nom résonne dans toutes les bouches ce week-end et l’on se délecte de la prog qui nous attend. Nos affaires entassées rapidement dans un sac à dos, un covoit qui arrive un peu trop en avance (ouais on se sent con d’arriver à l’heure du coup), et c’est parti. L’asphalte défile sous nos yeux – quand on ne dormait pas- pendant pas loin de trois heures (ouais ça bouchonnait). O joie d’arriver à l’hôtel, oui monsieur on ne fait pas dans la demi-mesure mais c’est tellement bien le combo chauffage+lit+douche chaude. Quelques verres de vin blanc (pour une fois qu’on n'a pas oublié le tire-bouchon). Peinture fluo étalée minutieusement, et non phosphorescente on l’aura appris après avoir shaké nos faciès sous les spots bleus en lançant des ‘’Hééé ça se voit ou pas ?’’, et on part à pattes pour le site du Festival PANORAMAS.
Et là c’est le drame. Avec l’amie de gerominaandco on s’est lancées dans le projet de réaliser une pige sous forme d’un live-report/after movie. Quelques mails envoyés, des retours positifs, une planification de notre soirée en Bretagne profonde et hop on était lancées, gopro en main. Oui mais voilà qu’à la sécurité on nous la prend avec la perche, avec pour seule explication ‘’pas d’objet servant à faire des selfis’’. Des selfis. DES SELFIS ?! Et la caméra frontale de mon portable elle sert à quoi à ton avis ? On bout intérieurement. Tout tombe à l’eau. Véritable parcours du combattant qui s’amorce alors. On va voir le point info, des personnes ayant leurs accréditations, on chope des gens du staff avec des airs de teckels abattus. Ça ne marche pas. Finalement un tweet rageur face à l’absence d’informations concernant les gopros, adressé au compte twitter officiel de Pano nous sauvera (heureusement qu’elle est intelligente et qu’elle lâche rien Léa)! On nous répond que les GoPros sont bien autorisées (faudrait voir à vous mettre d’accord hein ! Tu es dur à suivre, Pano), et c’est carrément le chargé comm qui viendra nous rendre l’objet tant désiré. HAAAAALLELUJAH ! Hallelujah ! hallelujah ! On remercie le dieu protecteur des festivaliers.
On se doute que se doit être un label ou un producteur qui ait gueulé suite à la diffusion d’une vidéo d’un live. Mais Pano tu t’es bien gardé d’en faire part à la populace. Choyer vos festivaliers, ce genre de surprise ça vous met pas en joie.
Le live-report, qui lui transpire la bonne humeur et dégouline de coups de cœurs, arrive bientôt.
Étienne de Crécy -Super Discount Live - Festival PANORAMAS |
TRANS ACTION! est arrivé, il est fini. Ce projet que l'on prépare depuis des mois est terminé et pour votre petit plaisir vous pouvez enfin découvrir notre film.
De quoi ça parle ?
Comme je vous en avais parlé dans mon article précédent TRANS ACTION! est un film documentaire sur l'envers du décor des Transmusicales, festival d'hiver rennais. Ce festival a permis à énormément d'artistes d'être découvert sur la scène française, si bien sûr le concert des Transmusicales fût un succès. Nous avons donc rencontré des artistes, mais aussi des professionnels de l'ATM (Associations Trans Musicales). Mais je vous laisse découvrir ça par vous même...
Une semaine après les Transmusicales, avec Camille nous avons rencontré les Superets Sound System dans un petit bar. Nous avons réalisé cette interview comme un bilan des Trans et puis c'est sympa aussi de se poser après avoir couru sous la pluie pour trouver le-dit bar. C'est en compagnie de deux des membres du groupe que nous avons passé ce moment : Hugo (l'homme machine) et Romain (bassiste). En voici quelques extraits :
Quelle est votre
expérience avec les Transmusicales en tant que groupe ?
Romain : En
tant que groupe, c’est notre meilleur concert de tout les temps. C’était dans
un hall blindé, samedi soir l'année dernière à minuit dans le hall 3. C’est
une expérience dingue parce que tu as 4000 personnes qui dansent sur ce que tu
fais alors que tu n’as jamais fait de scène comme ça. Et tu te retrouves à
bosser comme un malade pendant 3 mois pour juste trois quarts d’heure de kiff
total et on n’est pas redescendu encore.
Hugo : C’est
vrai que nous les mois d’avant les concerts qu’on avait fait à Rennes même en
général, c’est vrai qu’on avait joué dans des salles, des clubs des trucs comme
ça mais ce n’était jamais vraiment blindé. C’étaient des premières parties, c’étaient
nous, on kiffait jouer mais c’était jamais la folie quoi. Donc là ce concert
aux Trans on l’a vu, on s’est dit ''bon bah c’est cool ok, on joue samedi soir à
minuit, c’est un symbole donc voilà on ne va pas se leurrer il n’y aura pas beaucoup
de personnes, ce sera peut-être à moitié plein si on a de la chance.'' On se
disait ça mais on avait quand même les chocottes.
On monte sur scène, c’est le noir total, et là en fait l’intro
commence, trente secondes où il y a une voix qui parle avec un arpégiateur derrière,
toujours dans le noir juste une lumière violette qui traine mais qui ne montre
rien. Et sur le premier accord de synthé, notre ingé de light allume toutes les
lumières qui sont derrière nous et là on voit le hall qui était déjà au deux
tiers plein, il y avait déjà 2500-3000 personnes qui étaient déjà trop chaudes.
On était : « Alors Ok tout va bien se passer… ». Du coup je suis
un peu tremblotant sur le premier truc parce que je commence tout seul et je
n’ai pas tellement de repère rythmique donc je me dis « Ok ça va bien se
passer on va y arriver ». Et d’ici jusqu’à la moitié du concert, on voyait
les gens qui arrivaient par les portes mais en masse vraiment, c’était un
robinet. Et à la moitié du concert c’était blindé, ils ont pensé à fermer les
portes parce que c’était blindé. Et à la fin on voyait les gens qui slamaient,
il y avait un énorme pogo, il y en avait qui se foutaient des droites, qui se
battaient. C’était trop trop bien !
Est-ce que vous avez
bénéficié de l’accompagnement des Transmusicales ?
Hugo : Ouais, l’an dernier du coup. On a chopé ça mi-2013 et ça
nous a accompagné jusqu’à mi-2014. Mais avant qu’on puisse faire ce concert aux
Trans, on avait déjà des contacts avec l’ATM depuis 3 ans à peu près maintenant. Depuis qu'on a commencé le groupe, en fait au début on a fait ça vraiment parce qu'on était des potes on en avait rien à foutre, on voulait se marrer, faire de la musique, on faisait du rock c'était cool. Puis on répétait au Jardin Moderne et le patron du Jardin Moderne il passe nous voir à une répète et il nous dit : "Ouais les gars, vous avez un truc, en passant devant le studio j'ai entendu, y'a un truc les gars franchement. Dans 6 mois je vous fais jouer au Jardin Moderne, dans 6 mois il faut que vous ayez un set d'une demi-heure. Vous voulez le faire ou pas ?" et on a dit Ok. Et à partir de là il nous a encouragé vraiment, il nous a dit ''envoyez des trucs à plein de monde, des partenaires, allez-y.'' Et du coup ça fait 3 ans, le premier qu'on a envoyé à l'ATM avec nos tout premiers morceaux, leur dire juste : "Voilà on a ça, on a commencé il y a 6 mois, on a pas de prétention, mais juste avoir votre avis parce que les votres sont très bons." Et puis les Trans sont quand même un très bon festival donc on voulait juste leur avis. Enfin, ça a duré deux ans et puis on a fait quelques résidences là-bas, on a été un peu aiguillé jusqu'à ce qu'on ait le Graal. Ça y est les gars, on le fait quoi (les Trans).
Romain : Et puis il y a surtout Jean-Louis, le patron des Trans qui en fait dès l'été 2012, il s'était déjà intéressé au projet. Et il nous a offert une première résidence à l'UBU alors qu'on avait jamais rien fait. Et c'est Jean-Louis dès le départ qui nous a fait confiance, en fait il nous a donné plein de conseils. Il nous a offert deux filages. Et les debriefs de Jean-Louis Brossard, tu te les prends bien.
Hugo : Il est très honnête quoi.
Romain : C'est une façon de dire que tu t'en prends plein la gueule pendant une demie-heure et derrière tu rebosses, tu rebosses. En fait, il nous a suivi tout le long et au final il a estimé qu'on avait les épaules pour faire ça. Alors que nous même on s'en croyait pas capable et du coup on a fait ça grâce à lui. Et on lui sera éternellement reconnaissants.
Avez-vous un rituel avant vos concerts ?
Hugo : Alors j'en ai plusieurs. Je suis un peu bout-en-train donc ouais j'ai un peu un petit geste, mais je vais pas le refaire parce que je suis superstitieux. Mais pour m'échauffer à la fois la voix et les doigts, j'imite le phoque. Alors je te laisse imaginer comment on peut imiter un phoque.
J'ai fait du rugby donc avant les concerts je me chauffe comme un match de sport, donc je gueule, coup d'épaule avec Romain, je mets des coups de boule dans les murs mais je me chauffe quoi. Je me chauffe comme pour avant une baston.
Romain : Sinon il y a François qui est étalé par terre et qui est en train de faire des exercices de respiration. Léo, il ne fait rien et moi je fume des clopes.
Hugo : Après, il y a toujours les échauffements classiques mais il y a un rituel qu'on a tous c'est que avant de monter sur scène on se prend un petit shooter de Jack Daniel's et puis on se fait un petit cri de guerre à la Fort Boyard.
La dernière question je vous laisse l'écouter :
Y a-t-il des groupes qui vous on particulièrement marqué cette année ?
Ça y est ! Il est enfin arrivé ! Le teaser du film sur les Transmusicales réalisé grâce au dispositif PARCOURS du CRIJ. TRANS ACTION est notre projet, le projet de filmer les coulisses d'un festival qui a aujourd'hui une importance reconnue dans le monde de la musique.
Les Transmusicales ont lancé une multitude de jeunes musiciens. En effet, on retrouve déjà ces musiciens dans des émissions comme Le Grand Journal, je prends comme exemple Shamir, grande révélation du festival de cette année.
De notre côté, nous nous sommes plus attardées sur l'aspect coulisse du festival, ce qu'on ne voit pas. Tout le travail effectué durant un an. Aujourd'hui nous vous présentons qu'un teaser mais dans quelques jours vous pourrez enfin découvrir le fruit de 3 jours et 2 nuits intenses mais inoubliables !
Maéna
Si vous n’êtes jamais
allé aux Trans Musicales, vous en avez certainement déjà entendu parler. C’est
un des seuls festivals d’hiver et son importance vient du fait que son
atmosphère est vraiment particulière, ce qui en fait un festival unique.
Les
Rencontres Trans Musicales est, sans doute, l’événement rennais le plus
important de l’année culturellement parlant. Le festival, lui-même, existe
depuis 1979, et donc cette année était la 36eme édition des Trans, 36 années de
découvertes de groupes qui sont devenus des icones comme Nirvana, Bjork et,
plus récemment Stromae. Le but des Trans
Musicales est la découverte de nouveaux artistes de talent. Chaque année, une
centaine de groupes se produit sur les scènes rennaises durant quatre jours,
la première semaine de décembre, du jeudi au dimanche. On peut assister
à des concerts gratuits à l’UBU et à l’Etage au Liberté et le jeudi, vendredi
et samedi soir le festival se déroule au Parc des Expositions.
Cette année était un peu particulière pour moi, car j’ai eu la chance avec trois autres amies de voir les Trans Musicales de derrière. C’était une édition vraiment spéciale pour moi cette année, je l’appellerais le VIP Tour. Vous devez vous demander comment est-ce que j’ai pu accéder aux coulisses des Trans. En fait je vais tout simplement vous expliquer ce que j’ai vécu.
Chaque année, le CRIJ
(Centre Régional d’Information Jeunesse) met en place un dispositif qui
s’appelle PARCOURS. Alors qu’est-ce que c’est ? C’est un dispositif qui
nous permet de monter un projet autour d’un festival rennais, tu as le choix
entre Travelling, les Trans Musicales, Mythos et Mettre en scène. On m’a donc
proposé de participer et je me suis dit que c’était une bonne idée du fait
qu’une amie et moi réalisons ce blog sur les événements culturels à Rennes.
Nous avons donc monté
notre projet qui se trouve être un film documentaire sur la mise en place de
l’atmosphère si spéciale des Trans et donc les coulisses du festival. Ce projet
s’est monté avec l’aide du CRIJ et de l’ATM (Association des Trans Musicales)
sur deux mois environ avec réunion et présentation du festival. Puis arrivent
les Trans, nous sommes prêtes, armées de nos deux caméras et de notre micro.
Notre semaine de Trans commence le Jeudi après-midi, interviews -parfois à l’arrache-,
rencontre avec des artistes, nous assistons à un live radio,
balances (réglages son et retours), conférences de presse, interviewées par
Radio Campus, rencontre et interview de professionnels, enfin un week-end
enivrant. J’ai personnellement fini par tourner au café. Malgré notre emploi du
temps très chargé nous avons pu pleinement profiter des soirées du vendredi et
du samedi.
Vendredi,
soirée avec enchaînement de concert dans le hall 9 avec Jungle by Night et ses
cuivres entrainants, The Avener et son tube Fade out Lines -diffusé au moins
quatre fois- et Rone, pépite du vendredi soir, hall complet et concert magique.
Pour finir nous avons usé des forces qui nous restaient pour nous frayer un
passage dans la GreenRoom et finir la soirée en beauté avec N’To qui nous a
servi un set génial sur un plateau d’argent.
Samedi, soirée où la programmation était vraiment géniale et ça s’est avéré être totalement vrai ! Nous avons commencé la soirée en douceur avec un super DJ, Blutch puis armée de nos peintures fluos nous avons dansé sur Animal Chuki et Alphaat dans la GreenRoom puis concert des Lizzo dans le nouveau hall 8, cette dernière qui twerkait magnifiquement bien et puis à la suite Too Many Zooz et ce son imitation électro, grâce au sax et à la trompette ; une pépite ! Le hall 8 était en folie ! Pour finir la soirée tranquillement, nous nous sommes arrêtées devant le set de Boris Brejcha, show vraiment très cool.
Enfin, je crois que je
ne peux pas vraiment décrire ce que j’ai ressenti mais c’est une expérience à
réaliser au moins une fois si vous en avez la possibilité. Si vous voulez voir
ce que nous avons réalisé, le film sera mis en ligne sur notre blog et une
projection aura lieu sans doute en avril. Pour tous renseignements sur le
dispositif PARCOURS, vous pouvez nous contacter et aller sur le site du CRIJ.
Samedi 26 Novembre, Vernissage au Jardin Moderne, collage d'Olga Lupi.
Sans trop d’appréhension je suis allée, je n'avais pas d'attentes particulières car je ne connaissais pas l'artiste. J'avais juste reçu l'idée qu'elle réalisait des collage à partir de magazines et qu'elle créait des scènes. Je me suis révélée très contente, et agréablement touché par certaines de ses œuvres. Je ne les trouve pas prétentieuses comme certains pseudo-bobo/hipsters qui se trouvait dans cette pièce. Si j'avais eu ou pu avoir la possibilité d'acheter une de ses œuvres je l'aurais fait.
Je dois quand même avouer que certaines me semblaient un peu spéciales. Mais je vous invite sincèrement à aller voir cette exposition au Jardin Moderne qui est présente tout les lundis jusqu'au 1 février. Allez donc vous culturer !
Le Jardin Moderne :
11 rue du Manoir de Servigné, Rennes, 35000 France
Sans trop d’appréhension je suis allée, je n'avais pas d'attentes particulières car je ne connaissais pas l'artiste. J'avais juste reçu l'idée qu'elle réalisait des collage à partir de magazines et qu'elle créait des scènes. Je me suis révélée très contente, et agréablement touché par certaines de ses œuvres. Je ne les trouve pas prétentieuses comme certains pseudo-bobo/hipsters qui se trouvait dans cette pièce. Si j'avais eu ou pu avoir la possibilité d'acheter une de ses œuvres je l'aurais fait.
Je dois quand même avouer que certaines me semblaient un peu spéciales. Mais je vous invite sincèrement à aller voir cette exposition au Jardin Moderne qui est présente tout les lundis jusqu'au 1 février. Allez donc vous culturer !
Le Jardin Moderne :
11 rue du Manoir de Servigné, Rennes, 35000 France
- Téléphone :
- 02 99 14 04 68
Feu !Chatterton. Un des meilleurs concerts, si ce n’est
le meilleur, que j’ai pu voir. Un live
qui a fait vibrer un Ubu qui affichait complet.
Ce vendredi 14 novembre restera dans les mémoires pour un
petit bout de temps. Et pour cause, Feu !Chatterton nous offrit en plus d’un moment de bonheur, une prestation
d’une rare justesse.
Prononcé [fø ʃɑtɛʁtɔnə] le groupe est une des merveilles émergentes de la scène française.
Pause intellectuelle : Chatterton est une œuvre du XIXe siècle écrite par Vigny. Le protagoniste est un poète torturé, plein d’orgueil et de détresse, incapable de faire des compromis. Et cela à un tel point que, en proie à ses névroses, il mettra un terme à sa vie. Un drame qui fascina de nombreux Romantiques. Et ouais mon gars !
Bref. Feu!Chatterton c’est une voix qui te transporte. Un mélange de Brel et de Nougaro. Pop-carne voilà comment le groupe définit une musique suave, lancinante, tourmentée aux accents Noir Désir.
Prononcé [fø ʃɑtɛʁtɔnə] le groupe est une des merveilles émergentes de la scène française.
Pause intellectuelle : Chatterton est une œuvre du XIXe siècle écrite par Vigny. Le protagoniste est un poète torturé, plein d’orgueil et de détresse, incapable de faire des compromis. Et cela à un tel point que, en proie à ses névroses, il mettra un terme à sa vie. Un drame qui fascina de nombreux Romantiques. Et ouais mon gars !
Bref. Feu!Chatterton c’est une voix qui te transporte. Un mélange de Brel et de Nougaro. Pop-carne voilà comment le groupe définit une musique suave, lancinante, tourmentée aux accents Noir Désir.
Live à l'UBU- Photo Gwendal Le Flem |
Côte Concorde : L’EP s’ouvre sur ce très beau titre qui nous pousse dans nos retranchements, perçant avec violence et douceur notre carapace. On pourrait s’attendre à bien des histoires, mais c’est celle du naufrage du Concordia que choisit de nous compter Arthur de sa voix éraillée, porteuse des maux de ces naufragés. Des sons ultra-épurés, travaillés avec subtilité. Bouleversant.
La Malinche : La mélancolie laisse place à une synth- pop dansante, colorée, à l'instrumentale tendance electronica et au beat entraînant. Cocktail surprenant, que celui-ci que nous propose le groupe francophone tant le morceau semble dépareiller de la pop sombre torturée du reste de l’EP. Résolument génial, ce titre est une bouffée d’air et de modernité par rapport à la précédente, ce qui apparaît comme une brusque coupure , amenant une nouvelle palette d'émotions beacoup plus charnelles. Il régnait une tension quasi sexuelle pendant ce titre dans la salle où tout n’était plus que phéromones et déhanchés.
A l'aube : Balade lente mélancolique, semblable à Côte Concorde, mais où l’instrumentale contraste avec le chant, tant elle semble contenir en elle espoir et optimisme
L'heure de dense clôture ce magnifique EP et se profil dans sa continuité. Le morceau est toutefois plus profond et mystique. Véritables chamans mettant à nu nos âmes pleines de vices, Feu ! Chatterton met un point d’orgue à notre mystification, avec ce joli titre tout en simplicité.
Il semblait loin le temps où l'on se délectait de groupes chantant la langue de Molière. Toutefois dans un monde ne résultant plus que d'une cultre globale anglo-saxonne, une poignée de groupes ne cèdent pas à la facilité, travaillant avec minutie leurs paroles francophones. Aux côtés de Christine and The Queens, ou bien encore La Femme, Feu!Chatterton apparaît comme la figure de proue de ses poètes à l'ère du 2.0. Pour ceux qui ne l'auraient pas compris, ou pour qui la chanson francophone se limite à un certain collectif pensant que le blizzard doit aller se faire enculer, Feu!Chatterton si vous voulez c'est du Fauve en mieux, en réussi, loin de tout lyrisme excessif et sentimentalisme à outrance. Voilà c'est dit.
- Photo du live à l'Ubu par Gwendal Le Flem
Mommy, dernier long métrage de Xavier Dolan, le petit prodige du cinéma québécois est un tourbillon d'émotions qui m'a laissé un poids lourd dans le cœur.
J'ai découvert Xavier Dolan en début d'année, en mars dernier je suis allée voir la pièce Roméo et Juliette au Théâtre de la Porte St Martin à Paris dans laquelle Niels Schneider joue le rôle du beau Roméo. Comme j'aime bien faire des recherches sur des personnalités que j'ai vu ou apprécié j'ai découvert qu'il jouait dans un film de Dolan et je me suis donc intéressé à ce jeune réalisateur. Et j'ai découvert un vrai talent. Malgré un certain problème de compréhension de langue, je me suis ouverte sur le monde de X. Dolan. J'avais envie de casser des verres devant Les Amours Imaginaires et j'ai pleuré devant J'ai Tué Ma Mère.
L'histoire se passe dans une banlieue québécoise et Die, veuve mono-parentale hérite de la
garde de son fils, Steve, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de
leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux
bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en
face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre et,
bientôt, d’espoir.
Mommy est chamboulant, vivant et parfaitement juste dans la manière de tourner chaque scène. Dolan a choisi de représenter cette relation mère-fils qui est difficile et parfois ambiguë mais il a aussi ajouté une autre mère qui n'est pas biologique mais qui à ce regard extérieur et qui elle-même revit grâce à ce garçon. Cette famille prend alors une place très importante, elle revit puis dépérit.
Les émotions sont parfaitement retranscrites dans la poésie des images et ce choix de filmer en 1:1 nous donne une sensation d'oppression. Nous pouvons nous mettre en quelque sorte à la place de cette petite famille.
SPOILER : Et puis Xavier Dolan choisit à chaque fois très bien ses acteurs masculins.
HollySiz. Un groupe déjà grand.
Les tubes sont joués au début laissant place à une heure et demie de set ne s’enlisant pas dans un style, mais partant à l’exploration de diverses facettes d’un univers qu’Hollysiz a su se créer. Enfants des eighties marqués par la diversité des influences, un son de gratte nirvanien, une énergie dingue (on a presque envie de citer Shaka Ponk au vu de leurs derniers lives), et des mélodies empruntées aux Brigittes. Un bien joli live où Cécile Cassel (voix de Hollysiz) déjantée sur scène nous ébahit.
Le public était gentillet, bobo trentenaire hésitant à faire swingger son bassin ; tout comme la première partie –The Buns- mais là on soupçonne un peu de stress.
Hollysiz, groupe français sans prétention, ne mettra pas bien longtemps à se faire une place aux côtés des grands.
Jeudi dernier, à L’Etage, on allait voir une blonde déjantée
accompagnée de sa bande. Hollysiz.
C’est par hasard, et après moult péripéties, que je me
suis vu offrir une place pour ce jeune groupe français. Après un bref sondage
de ma mémoire ça fait tilte, Hollysiz est l’auteur du tube Come Back To Me que
l’on entend un peu partout depuis plusieurs mois. Mais à part cela, le néant.
On se presse d’écouter un ou deux autres de leurs morceaux. C’est pop-rock. Trop peut-être. De fait on a quelques appréhensions sur le live qui va avoir lieu, un set cool à n’en pas douté mais sûrement sans plus.
Finalement à peine dix minutes ont suffi à nous faire regretter d’avoir douté des capacités du groupe.
Hollysiz, fait partie de ces groupes qu’il faut découvrir en live, on ne peut rester insensible à toute cette énergie qui vous explose au visage. C’est spontané, sincère, modeste, brut et toute en finesse. Il n’y a qu’à voir le clip The Light.
On se presse d’écouter un ou deux autres de leurs morceaux. C’est pop-rock. Trop peut-être. De fait on a quelques appréhensions sur le live qui va avoir lieu, un set cool à n’en pas douté mais sûrement sans plus.
Finalement à peine dix minutes ont suffi à nous faire regretter d’avoir douté des capacités du groupe.
Hollysiz, fait partie de ces groupes qu’il faut découvrir en live, on ne peut rester insensible à toute cette énergie qui vous explose au visage. C’est spontané, sincère, modeste, brut et toute en finesse. Il n’y a qu’à voir le clip The Light.
Les tubes sont joués au début laissant place à une heure et demie de set ne s’enlisant pas dans un style, mais partant à l’exploration de diverses facettes d’un univers qu’Hollysiz a su se créer. Enfants des eighties marqués par la diversité des influences, un son de gratte nirvanien, une énergie dingue (on a presque envie de citer Shaka Ponk au vu de leurs derniers lives), et des mélodies empruntées aux Brigittes. Un bien joli live où Cécile Cassel (voix de Hollysiz) déjantée sur scène nous ébahit.
Le public était gentillet, bobo trentenaire hésitant à faire swingger son bassin ; tout comme la première partie –The Buns- mais là on soupçonne un peu de stress.
Hollysiz, groupe français sans prétention, ne mettra pas bien longtemps à se faire une place aux côtés des grands.
Visuel provenant du site d'HollySiz. (On vous avoue, on a oublié de prendre des photos du live.Tant pis.).
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